Afin de mettre en valeur le travail des personnes qui œuvrent au sein des SAE dans le réseau universitaire québécois, l'équipe du Portail des SAE souhaite partager des portraits de ces personnes avec ses lecteurs.
Annie Bergeron est conseillère à la communauté étudiante autochtone depuis février 2020. Elle vient tout juste de célébrer sa première année à l'UQAM!
Quel est votre mandat au sein de l'équipe de SAE de votre établissement?
En tant que conseillère à la communauté étudiante autochtone, mon rôle est d'offrir de l'accompagnement, du soutien et de l'information aux étudiantes et étudiants autochtones, le tout dans une approche culturellement appropriée. Je peux ainsi leur offrir un suivi personnalisé, une oreille attentive et les diriger vers différentes ressources tant à l'intérieur des murs de l'UQAM qu'à l'extérieur. Je travaille également à offrir à la communauté étudiante autochtone différents moyens de connecter à travers des activités sociales et culturelles, en plus d'organiser des ateliers de soutien à l'apprentissage. Je suis également responsable de garder le local Niska bien vivant, qui est un lieu d'étude et de rencontre pour les étudiantes et étudiants autochtones comprenant 3 postes de travail, une salle à manger et une salle commune. Il est actuellement fermé en raison de la pandémie, mais nous avons bien hâte de le réouvrir! À plus large titre, je suis aussi impliquée dans plusieurs initiatives concernant les Premiers Peuples dans mon lieu de travail.
Pourquoi avez-vous choisi de travailler au sein des SAE?
Je suis Ilnue de la communauté de Mashteuiatsh, et je suis moi-même diplômée de l'UQAM. Mes expériences personnelles et professionnelles m'amènent à vraiment avoir à coeur la sécurisation culturelle pour les étudiantes et étudiants autochtones ayant choisi de poursuivre des études universitaires. Je crois aussi fermement à l'importance de l'accessibilité à l'éducation et au pouvoir que peut avoir l'éducation dans la vie d'une personne, de familles et de communautés.
Qu’est-ce qui vous apporte le plus de satisfaction dans votre travail?
Mon poste est plutôt récent au sein de l'UQAM, et de plus en plus de postes semblables sont créés partout au Québec. Juste de savoir que l'ouverture est là pour améliorer les relations avec les Premiers Peuples et pour favoriser le recrutement et la réussite des étudiantes et étudiants autochtones me rend très heureuse. Je suis fière de pouvoir dire que je participe à cette démarche de réconciliation avec les Premiers Peuples et je sais que beaucoup de travail reste à faire!
Quel sera, selon vous, le plus grand défi des SAE dans les prochaines années?
De continuer à développer des approches et des services inclusifs et culturellement sécurisants.